Tatouages, des zones à risques selon les experts

Les tatouages sont très tendances. De plus en plus de personnes franchissent le pas aujourd’hui. La France compte près de 18 millions de personnes tatouées d’après une étude de l’IFOP en 2024. Le tatouage s’est largement démocratisé, pourtant les dermatologues rappellent que ce geste est loin d’être anodin. En effet, certaines complications peuvent survenir, infections cutanées, réactions allergiques aux encres, troubles de la cicatrisation. Selon les experts, si l’on veut éviter des complications, certaines zones sont à bannir.

Les tendances qui marquent l’univers du tatouage

En 2025, le minimalisme est très populaire et il est particulièrement prisé des femmes. Les motifs les plus plébiscités sont les symboles géométriques, les chiffres, les lettres. Ces tatouages sont placés sur des zones discrètes comme à l »intérieur d poignet, derrière l’oreille, la nuque. Les dessins animaliers, les tatouages inspirés de la nature, les mandalas, la technique 3D sont aussi très en vogue.

Les experts rappellent que les tatouages à certains endroits du corps sont fortement déconseillés. La peau des doigts, de la main est très fine; très mobile, exposée constamment aux bactéries. Cette zone reste extrêmement sensible aux infections. Plus de 30% des tatouages réalisés sur cette zone nécessitent un traitement antiseptique selon une étude publiée dans le  » British Journal of Dermatologie ». Le contact fréquent avec l’eau, les lavages répétés vont fragiliser les tatouages, le déformer, le dépigmenter.

Eviter les zones soumises à la macération

Le pied cumule tous les facteurs à risques, humidité, frottement, mauvaise circulation. Les tatouages sur le visage sont très populaires. Les experts déconseillent vivement le tatouage facial. Il peut provoquer des réactions allergiques sévères, des troubles neurologiques, une migration des pigments vers les tissus oculaires.

Les tatouages réalisés sur les lombes peuvent interférer avec certaines procédures médicales. Les tatouages sur les articulations ( genoux, coudes) présentent un risque de distorsion du motif dans un cas sur cinq dans les six mois qui suivent la cicatrisation. La raison est simple, la peau est épaisse et elle est constamment en mouvement. Les encres vont mal se fixer et des microfissures vont apparaitre très rapidement. Avant d’envisager un tatouage, il faut bien réfléchir. La société européenne de dermatologie et de vénérologie conseille de demander l’avis d’un professionnel de santé afin de vérifier l’absence de pathologies cutanées.

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